Conduire une heure d’accompagnement à la scolarité

Dernière modification effectuée le 16-11-2018.

  Mise en place de« Rites » d’accueil. La première fois, leur demander de se présenter par écrit ou oralement avec prise de notes de (famille, scolarité, difficultés, attentes) ; Au début de chaque cours : un "Quoi de neuf" issu de la pédagogie Freinet (exemple de fiche, exemple vidéo) ou simplement un entretien oral avec prise de notes ou écrit : événements scolaires ou non (utilisation régulière du carnet de liaison et du cahier de textes) avec pour objectif de cibler les éléments qui peuvent servir de points d’appui aux apprentissages mais qui peuvent être aussi des problèmes de comportement, de méconnaissance des codes, d’apprentissage du « métier » d’élève.
Ce « Quoi de neuf » ou cet entretien tapé ou non à l’ordinateur peut être relu au début de la séance suivante : exercice de lecture intéressant pour les plus jeunes.
Il peut être l’occasion de parler et de développer des thèmes comme les fêtes, les voyages, les repas, les films, les jeux, le sport ou permettre des parenthèses de culture générale…

  La suite de la séance prend d’abord appui sur les demandes précises : exercices, leçons, méthodologie, études de textes ou autres. Quand il n’y en a pas, le plus intéressant est de faire écrire un texte libre ou à contrainte et de travailler ensuite à l’enrichissement du texte. Aboutir à un texte qui est tapé et lisible par d’autres constitue un objectif stimulant : réalisation d’un mini recueil ou d’un magazine par exemple.

  Quelles que soient les difficultés rencontrées, ce qui importe c’est de redonner confiance pour que des progrès puissent se faire ce qui n’exclut pas les exigences de soin, d’écriture par exemple. L’échange oral (ou avec l’aide d’un questionnaire écrit) sur ce qui s’est passé dans la semaine est souvent très utile pour « fixer » ce qui a été étudié en classe et ce pourquoi pas dans toutes les disciplines.

  Les outils : la tablette ou l’ordinateur sont utilisés pour « mettre au propre » ou pour aller plus loin dans une recherche. Si on en la possibilité et l’envie, le travail d’écriture peut se faire directement sur l’ordinateur ou la tablette. Les erreurs d’orthographe y sont soulignées, ce qui permet un dialogue constructif sur ces mêmes erreurs. Un répertoire permet de « ranger » les règles et les mots qui doivent être retenus.

  Quand on a deux apprenants en même temps, on peut aussi s’appuyer sur les échanges, et la coopération entre eux que ce soit sur les textes écrits, les difficultés ou les points forts. Le lecteur du texte ou de la recherche est aussi un pair et non uniquement un professeur.

  D’une manière générale, il est intéressant de penser à la communication des recherches et textes et produits à de « vrais » lecteurs. La concrétisation sous forme de recueils, papier ou virtuels, produit toujours des effets positifs et donne du sens aux apprentissages.

Nicole CAMPÉAS

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L’écrit en IUT : une variété de productions à maîtriser
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