Les conventions typographiques

Pourquoi les maîtrises des normes typographiques est-elle importante ?

La dimension typographique de l’écrit est l’une des normes qui vous sont pour l’instant parmi les plus étrangères. C’est bien normal dans la mesure où, jusqu’à présent, on vous a demandé essentiellement des travaux manuscrits, que ce soit dans le cadre de vos études ou de vos examens et que très peu d’entre vous ont bénéficié d’un enseignement structuré à ce sujet.

Vous ne savez donc pas nécessairement qu’il existe des règles typographiques sur les usages des majuscules, de la ponctuation, de l’écriture des nombres, des mots étrangers, des abréviations, pour ne citer que quelques-unes des questions les plus courantes.
Du coup, vous avez tendance à faire tout cela au hasard, quasiment inconsciemment, ce qui se traduit par des variantes différentes d’un texte à l’autre, voire souvent au sein d’un même texte. On peut ainsi trouver sur une même page l’acronyme qui désigne l’Institut Universitaire de Technologie écrit sous la forme de « IUT, Iut, I.U.T, iut... » ou des adresses libellées « rue de l’université, Rue de l’Université, rue de L’UNIVERSITE, Rue de l’UNIVERSITÉ... »

La multiplication des à-peu-près, en nombre et en diversité, apparaît immédiatement aux yeux de l’enseignant comme la marque d’une absence de connaissances, à ceux du professionnel comme celle d’un amateurisme, à ceux enfin d’un éventuel psychologue rigide (je plaisante) comme celle d’une instabilité !
Dans tous les cas, c’est une image que vous renvoyez de vous-même et qui ne correspond pas nécessairement à celle que voulez donner.

Pourtant, les règles de base ne sont finalement pas si nombreuses et permettent de se fixer une ligne de conduite une fois pour toutes, ce qui libère considérablement l’esprit pour les autres aspects de la rédaction.

Au fait, quel est le bon choix pour les deux exemples donnés ci-dessus ?

Réponse dans les articles de la rubrique !